Pour Céline la cuisine est une forme de langage, une conversation, une parole, elle qui est plutôt de nature réservée. Déjà très jeune la nourriture était une façon de se connecter dans la famille Pham. Se connecter à ses racines vietnamiennes, à sa grand-mère, à ses ami·e·s, au monde qui l’entoure.
Car Céline cuisine ses souvenirs. Ses plats sont sensibles, créatifs et profondément sincères. Comme le phò, plat signature de Céline, cuisiné avec de la joue de boeuf fondante et croustillante, herbes et parmesan ou sa madeleine de Proust avec ce Patê Sô à la duxelle de champignons, tombée de poireaux, courge rôtie, piment d’espelette et radis red meat. Chez Inari on a pu voir passer cette soupe ce trio de tomates, tofu, herbes ou ce terre-mer autour de l’anguille et du boeuf et feuille de shiso. Même si Céline a posé ses couteaux chez Inari, il lui arrive de faire des apparitions sous forme de pop-ups à Paris et dans toute la France.